A Port-Cros, faites connaissance avec Philippe Bernardi, guide Espace mer

Hyérois, passionné de plongée et d’apnée depuis l’adolescence, Philippe Bernardi, titulaire d’un BTS doublé d’une formation au Conservatoire des arts et métiers, a démarré sa vie professionnelle comme ingénieur dans l’électronique industrielle.

Entré comme pratiquant au centre de plongée Espace Mer en 1986, créé 2 ans plus tôt par Patrick et Béatrice Despinois, il en devient un membre actif, puis le président en 1991. Il le restera huit ans.

En parallèle de sa vie professionnelle, il passe également ses brevets d’État de plongée, 1er puis 2e degré. « J’adorais mon boulot, mais j’avais envie d’aventure, de vivre en extérieur… sans cravate ! Mais à l’époque, le sport ce n‘était pas considéré comme un métier sérieux ». Il fait des crédits et entre comme associé en 2000. Il prendra les rênes de la société en 2007 ». Une prise de risques ? Philippe Bernardi tempère « C’était une période faste, tout était à faire… On a vécu l’âge d’or ici ! ».

Aujourd’hui Espace Mer accueille 5 000 clients « plongée » par an et 4 000 sur les autres activités (randonnées palmées, apnée, kayak- paddle et sorties bateau) développées progressivement depuis 12 ans.

Les quatre actionnaires sont salariés à l’année et le centre emploie une quinzaine de saisonniers entre avril et octobre.

Je n’ai aucun regret, la plus belle satisfaction est de se faire plaisir dans l’activité que l’on aime ; on est dans l’un des plus beaux endroits du monde avec une richesse exceptionnelle en nombre d’épaves à proximité… mais c’est du 7 jours sur 7 et l’aspect réglementation est lourd.

Le Parc national de Port-Cros, pour lui :

C’est d’abord une philosophie. Et ce que j’aime, c’est quand la philosophie débouche sur du concret. C’est le cas avec l’offre de produits Esprit parc national. Mais je pense qu’on est dans l’esprit ou que l’on n’y est pas ! Pour ma part, j’ai toujours été très attaché, en tant que professionnel, à être un interlocuteur de terrain pour le Parc national, car on travaille dans la nature au quotidien, et on peut être témoin de son état et de son évolution.