Parc national des Cévennes
"On s’intitule un jardin dans le Parc national, pour nous c’est très important"

Le jardin des Sambucs, situé entre Ganges et Valleraugue, se devine à peine dans le petit hameau du Villaret. Il est né d'une subtile alchimie entre la nature et les rêves d'un maçon-jardinier et d'une magicienne, Nicholas et Agnès Brückin.

Je suis arrivé dans les Cévennes dans les années 80. Avec mon épouse on a commencé un élevage de chèvresEn 92 on a arrêté l’activité agricole et mon épouse m’a soumis l’idée de faire un jardin.

Elle m’a demandé de faire un petit escalierun petit mur, un bassin et voilà on s’est pris au jeuOn a travaillé pendant 8 ans à peu près et, en 2002, elle m’a annoncé qu’elle voulait l’ouvrir au public.

Dès le départ on a démarré un jardin écologique, on a beaucoup plus axé sur la biodiversité. Les gens sont très demandeurs de nature maintenant, ce qui était aussi le cas avant mais c’était moins urgentMaintenant on tombe dans une certaine urgence.

Des marques on en a plein,  ça apporte ce que ça apporte mais celle-là, Esprit parc nationalj’ai trouvé qu’elle était quand même un peu plus spécialparce que les parcs nationaux protègent beaucoup la biodiversité et la nature.

Donc ne pas adhérer à ça c’est déjà…une « bizzareté » quoi ! On s’intitule un jardin dans le Parc national, pour nous c’est très important.

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Jardin des Sambucs © Jean-Michel Allavoine
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Portait de Nicholas Brückin © DR Parc national des Cévennes - Novocorp
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Jardin des Sambucs © Clive Nichols
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Jardin des Sambucs © B. Suet
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