Au Parc national de La Réunion, découvrez les produits de Franck Morel, agriculteur et producteur - Bitasyon Bio

À Saint-Philippe, sur le terroir du Souffleur d’Arbonne, Bitasyon Bio est une ferme familiale certifiée en Agriculture Biologique depuis 2006. Sur 7,5 hectares, Franck et Benoît Morel cultivent en agroforesterie fruits, légumes, épices et vanille, en réintroduisant aussi des espèces endémiques pour recréer un écosystème équilibré.

Attachés aux recettes traditionnelles, ils transforment leurs récoltes en confitures, sirops, achards, poudres et même en chocolat, reconnu comme le 1 500ᵉ produit marqué Esprit parc national en France. 

Dans leur boutique accessible à tous, on retrouve leurs créations mais aussi d’autres produits du massif du Volcan, dans un esprit de partage et de valorisation du territoire.

Ici, nous n’exploitons pas. Nous cultivons et nous mettons en valeur notre terrain agricole.

Nous cultivons ce qui pousse à Saint-Philippe, nous n'allons pas forcer les choses. Donc des fruitiers, des épices également, mais aussi des endémiques, parce que pour nous les endémiques ont leur place sur un terrain agricole. Ce sont les premiers arbres qui étaient là avant nous, donc c’est important de les réintroduire et de créer un écosystème qui, de lui-même, va s’équilibrer.

Nous produisons, mais nous valorisons aussi notre production, que ce soit avec des confitures, des achards, des sirops, mais aussi tout ce qui est à base de vanille, ainsi que des épices comme le curcuma ou le gingembre.

Nous avons décidé de mettre en place des recettes traditionnelles, mais aussi de les retravailler pour proposer des choses nouvelles.

L’ensemble des produits de notre production est marqué.

Et pour le chocolat, nous avons eu la belle surprise d’être le 1 500ᵉ produit marqué Esprit parc national en France, donc c’est une belle fierté !

Le cacao est cultivé obligatoirement en agroforesterie : il a besoin d’arbres pour se protéger, notamment du vent et du soleil. Au début, ce n’est pas évident, la production reste très faible.

Mon père a été un peu précurseur dans la plantation du cacao. Il a planté nos premiers arbres il y a une quinzaine d’années, et c’est là-dessus que je me suis fait la main.

Aujourd’hui, nous nous occupons aussi de la partie chocolaterie, en transformant nous-mêmes la fève de cacao en chocolat. Nous sommes totalement autodidactes, mais notre chocolat commence à être reconnu.