
Chaillol
05260 St-Michel-de-Chaillol
France
Fier de ses origines réunionnaises et des terres qui l’entourent, Rodolphe Morel, a relancé un pan de l’histoire agricole de l’ile de La Réunion. C’est sur les hauteurs de Grand Coude qu’il a lancé son entreprise. Aujourd'hui, il perpétue la culture du géranium, de manière responsable et respectueuse de l'environnement. Il s'engage ainsi à préserver la biodiversité locale et à valoriser les espèces endémiques
On est au pied du morne Langevin, donc nous, on est le dernier rempart entre une forêt primaire totalement préservée et la partie agricole de Grand Coude. J’aime bien ce terme de dernier rempart parce que c’est dans l’esprit de ce que l’on fait. On a créé le groupement des Essentiels de Grand Coude par rapport à ça.
On cultive du géranium, comme c'était fait historiquement, mais on fait attention à la nature. Quand on défriche, quand on plante, on fait en sorte qu'elle soit préservée et on va encore plus loin dans la restauration, donc on replante et on multiplie sur nos parcelles.
Alors aujourd’hui le produit qui est marqué, c’est le géranium parce que c’est l’emblème, le porte-étendard de notre savoir-faire, de notre patrimoine, mais on valorise d’autres productions endémiques de l’île : du cryptoméria, du camphre, du curcuma et d’autres produits qui nous donne une dynamique, un fil conducteur dans ce qu’on fait.
On fait du géranium de manière traditionnelle et très peu mécanisé, on va avoir besoin de main-d'œuvre, et donc créer de l'emploi et participer aussi au développement, je dirais un peu social des Hauts de La Réunion.
L'alambic dans lequel on distille aujourd'hui, c'est celui de mon grand-père qui a 70 ans. Il a une vraie histoire, le géranium était vraiment une culture identitaire du développement agricole de l'île, donc on a une histoire à raconter et au-delà du produit final, c'est cette histoire et ce savoir-faire qu'on veut transmettre.